J'ai traduit deux jeunes étudiants que je connais personnellement, qui ont publié des textes émouvants sur leur page Facebook.

Ana Paula
Gratitude, Lula, c'est ce que je peux dire.
C'est extrêmement triste de voir Lula arrêté l'année où je terminerai mon master dans une université publique, à laquelle je suis admise que parce que je bénéficie du programme d'aide aux étudiants et d'une bourse d'initiation scientifique. C'est horrible de penser à cette injustice : avant lui, je ne suis jamais allée à l'université, parce que je n'avais pas l'argent pour les frais de scolarité d'une institution privée et pas assez de base pour entrer dans le public. Aujourd'hui, j'étudie dans l'une des meilleures universités du pays et du monde.

Diógenis

Un crime? Avoir mis de la nourriture dans l'assiette de millions de Brésiliens.
Un facteur aggravant? Permettre à des milliers d'enfants pauvres (y compris celui qui écrit), aux Noirs, aux élèves des écoles publiques d'avoir l'opportunité d'entrer dans l'université et de changer la réalité de leurs familles et de leurs quartiers.
Coupable d'avoir donné accès à la santé à des millions de Brésiliens marginalisés auparavant, d'avoir augmenté le salaire minimum, ce qui soutient beaucoup de familles. D'avoir maintenu les droits du travail, d'avoir permis aux pauvres d'avoir une voix, ce qui n'était jamais arrivé. D'être en tête des sondages pour 2018.
Maintenant, en tant que personne dont la vie a été directement transformée par les politiques sociales de son gouvernement, je ne peux que présenter des excuses. Des excuses pour moi-même et pour les autres qui ont également été transformés et qui soutiennent les élites affamées de ce pays.
Peut-être que je n'ai pas voté pour vous, mais je ne pourrais jamais soutenir les élites assoiffées pour quelques années de pouvoir.
Ils essaient d'effacer leurs actes et leur nom, mais apparemment ils ne réussissent pas. Le monde sait déjà qu'au Brésil, un septuagénaire a été porté par les bras d'une foule de Brésiliens qui n'ont plus faim grâce à lui. Résistez, mon Monsieur, résistez. Ce chapitre du livre d'histoire de mon petit-fils n'en est qu'au début.