Depuis quatre ans que Lula est totalement surveillé, ses conversations et courriers interceptés, la justice n'a toujours aucun élément concret pour le mettre en cause.
Une grande revue brésilienne, ISTOÉ, vient de publier un document accablant. Un des actionnaires d'une grande entreprise de BTP dénonce : J'ai porté une malle d'argent pour Lula. Un site qui se présente comme sérieux ajoute :

Le personnage de couverture de ce numéro de ISTOÉ est Davincci Lourenco de Almeida. Entre 2011 et 2012, il est entré dans les cénacles d'une des plus grandes entreprises de construction au Brésil, Camargo Corrêa. Dans une interview à ISTOÉ [...], Davincci Lourenco de Almeida raconte la tâche la plus délicate qui ait été attribuée : porter au nom des actionnaires de Camargo Corrêa un sac destiné à l'ex-président Lula. «Je pris un sac de dollars américains pour Lula", a déclaré le ISTOÉ. C'est la première fois qu'un témoin lié à l'entrepreneur reconnaît avoir servi de pont pour payer des commissions occultes à l'ancien président.




Le personnage est étrange : on le voit sur son site avec un uniforme de la police de New York, sur un autre en uniforme de l'armée brésilienne, ici aussi, où il se présente comme "physicien chimiste nucléaire" spécialiste de nanotechnologies pour l'aviation. Ici, il est brigadier et a inventé un produit qui permet de rendre le pétrole buvable, mais est victime d'une machination qui le menace impliquant des généraux.

Il ne serait pas militaire. Mais on le voit dans une manifestation demandant le retour des militaires au pouvoir.

Dans une autre vidéo, il est chimiste, inventeur du "UV30", et il dénonce le virus du zika, inventé par le PT (parti des travailleurs) et Dilma pour tromper le peuple. Il prouve qu'il a raison en buvant devant la caméra de l'eau qui serait "restée 50 jours à l'extérieur". "Tout ceci est une manipulation de Dilma."

Bien entendu, quand la revue ISTOÉ a publié son article, les réseaux sociaux se sont rués sur les anciennes publications et ont fait les gorges chaudes de cet article, dans une revue fondée en 1976 par le journaliste Mino Carta et qui avait une réputation de qualité.


Qu'une revue qui avait été sérieuse en vienne à présenter un tel déséquilibré montre à quel point le Brésil est tombé bas.


Source :

Site qui recense les affirmations de ce mythomane

(Ajouté le 26/02) : Lula porte plainte contre l'éditeur de la revue ("Editora Trës"), et demande un million de R$ de dommages et intérêts.